L'État et RFF (Réseau ferré de France) ont conclu un accord en 2010, qui garantit la desserte en TGV de cinq gares qui ne se situent pas directement sur le tracé de la future ligne à grande vitesse. Cinq gares dont Libourne. Mais le hic est que la SNCF n'a pas ratifié cette convention.
Ces communes qui ont exprimé ces inquiétudes ont d' ores et déjà posé leurs conditions quant à leur participation au financement de la LGV. Elles « ont subordonné leur participation à l’obtention d’avantages multiples », comme l’a relevé il y a 3 mois un rapport de la Cour des comptes. L' argument décisif fut la signature d’une « convention de desserte » entre l’État, Réseau ferré de France et ces collectivités locales. L' Etat s’ engage en effet à « maintenir un haut niveau de qualité pour la desserte ferroviaire des gares » de Libourne, Châtellerault, du Futuroscope, de Poitiers, et d’Angoulême. et de Libourne. Concrètement cela implique de conserver au minimum pour ces gares intermédiaires le nombre de dessertes TGV en 2009.
Mais il faut observer que la multiplication des arrêts intermédiaires entre Paris et Bordeaux aura pour conséquence directe de ralentir les trains de la LGV et de ce fait de perdre tout l’intérêt de cette ligne 100% TGV. Rappelons aussi que pour des raisons techniques, la grille des dessertes de la nouvelle ligne devra être arrêtée pour cet été 2015.